Aujourd’hui, tout particulièrement, je pense à mon père
Nous ayant quitté bien trop tôt, brutalement un hiver
Cette perte, soudaine et inattendue dans sa 43ème année
Je m’en souviens comme si c’était hier, malgré les années
Etant le dernier de la famille à l’avoir vu, et avoir parlé
Me levant au moment de son départ pour aller travailler
Travaillant moi-même, apprenant son décès une heure après
Cette annonce fut un profond choc, resté très long à gérer
A ce jour encore, la cicatrice n’est toujours pas refermée
Pensant à tous ces moments de la vie de famille manquée
Agé à cette époque de 17 ans, trop tôt pour perdre son père
Aujourd’hui, sachant la joie et le plaisir familial non partagés
Etant moi-même aujourd’hui père de trois enfants mariés
Bientôt sept petits-enfants, attendant deux nouveaux nés
Remerciant la science qui jusqu’à ce jour à prolonger ma vie
Atteint de la maladie de Parkinson ce fléau qui nous envahi.
Ne vivant que dans la crainte et l’inquiétude de notre avenir
Par peur de ne pouvoir profiter d’une vie remplie de ce plaisir
En famille, perdant tout espoir d’un traitement pour guérir
Faute à tous ces intouchables élus en bonne santé et leur désir
Alors moi qui n’ai pas demandé d’avoir cette fichue pathologie
Je lance ce cri à tous ces élus afin que je puisse vivre et vieillir
Non à la substitution oui pour la recherche et adieu pénuries
La santé étant la plus grande richesse, je souhaite avoir le plaisir
Un jour pouvoir apprécier ce bonheur en famille et entre amis
Malheureusement l’espoir fait vivre mais l’absurdité indéfinie
De cette classe politique aveuglée par ces fabriquant de copies
Mieux vaut entretenir la maladie, voir un jour la guérison c’est fini
Politiciens et laboratoires main dans la main pour la supercherie
Un scandale sanitaire constaté et dénoncé mais restant impuni
Provoquant la mort de la recherche profitant aux diverses copies
Traitements n’apportant aucune amélioration sur les pathologies
Pouvant provoquer divers effets secondaires, voir le cancer
Hier tous les médecins prescrivaient pour biens nous soigner
Aujourd’hui pour soigner correctement ils doivent se justifier
Demain la prescription pour tomber malade leur est imposée
Mesdames et messieurs les destructeurs de notre médecine
Quand pourrons-nous, malades espérer voir dans nos officines
De nouveaux traitements issus de tous nos chercheurs démunis
De tout l’argent dépensé inutilement toute cette somme réunie
Représentant une grande richesse pour la recherche scientifique
Permettant de vrais espoirs pour nous malades et la médecine
Contrairement des résultats actuels incertains de nos génériques
Malades nous demandons de nouveaux traitements thérapeutiques
Afin de retrouver la plus grande richesse du monde entier la santé
Une égalité légitime pour tous, pour cela se soigner en toute liberté
Devient une priorité pour cela élus, acceptez enfin de dire la vérité
Ayez le courage de dénoncer votre supercherie si longtemps cachée
Alain MULTEAU